AGRICULTURE, ELEVAGE, AQUACULTURE, ARTISANAT
L’agriculture responsable
Ce secteur s’appuie sur l’une des plus grosses composantes du capital calédonien : la terre. Troisième île la plus vaste du Pacifique insulaire, la Nouvelle-Calédonie possède un patrimoine d’exploitation terrestre de plusieurs dizaines de milliers d’hectares qui ne sont pas à ce jour valorisés en totalité puisque seulement 13 % de la surface est exploitée.
Le territoire possède un statut sanitaire privilégié pour la production de fruits et légumes et de productions à contre-saison pour certains marchés, un atout notoire pour l’export (exemples : limes, courgettes, squashs).
L’élevage respectueux
En matière d’élevage, le territoire est reconnu pour la qualité sanitaire de son cheptel mais également pour sa technologie et son ingénierie. Tous ces atouts lui confèrent de multiples opportunités et permet ainsi d’envisager des exports en génétique animale, techniques de reproduction.
La Nouvelle-Calédonie bénéficie d’atouts indéniables : un lagon reconnu au patrimoine mondial de l’UNESCO comme le plus long au monde, une surface terrestre exploitée à 13% seulement, un cheptel de qualité sanitaire exceptionnel. Tous ces atouts lui confèrent de multiples opportunités et permet ainsi d’envisager des exports en génétique animale, techniques de reproduction et transformation alimentaire.
L’aquaculture
Elle se développe en Nouvelle-Calédonie depuis une trentaine d’années et compte la crevette bleue, le thon ou encore l’holothurie parmi les ressources phares du territoire de Nouvelle-Calédonie. Elle développe une pêche raisonnée et durable (thonidés, trocas, poissons ornementaux), ainsi qu’un savoir-faire en matière d’aquaculture à travers l’exportation de crevettes et d’holothuries. Ce secteur est en passe de se diversifier dans l’élevage de poissons (loche-truite, pouatte, picot rayé) avec le concours de la Technopôle-Adecal.
L’artisanat, initialement inspiré de la culture kanake, trouve son emprunte dans les multiples savoirs faires du territoire.
ECONOMIE BLEUE
La Croissance Bleue
Elle est un levier de croissance indéniable reconnue mondialement. La zone maritime est ici étendue (environ 1.500.000 km2) et sa richesse permet d’offrir un panel diversifié d’activités économiques liées à la mer.
La Nouvelle-Calédonie possède une biodiversité et une géo-diversité exceptionnelles, encore largement préservées à travers la création du Parc Naturel de la Mer de Corail ou encore 15.000 km2 de récifs et lagons inscrits au Patrimoine mondial. En position géostratégique indéniable entre Australasie et Grand Pacifique, elle est aussi lieu d’entreprise, de compétences, de savoir-faire et d'enjeux.
Le Territoire cherche à valoriser, à travers la recherche, l’innovation et l’ambition, le développement de nouvelles filières durables qui soient originales et applicables aux territoires et pays insulaires de grande emprise marine, qui sont en priorité ceux du Pacifique Sud qui est sa région d’appartenance.
ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
Ce secteur s’intéresse fondamentalement aux rapports entre environnement et sociétés, et notamment à la vulnérabilité environnementale des sociétés, envers laquelle il développe des principes et stratégies. Son champ peut couvrir tant l’environnement source et ressource, dans les sociétés industrialisées ou non industrialisées, que des thèmes plus spécifiques comme les changements climatiques et la biodiversité ou l’écologie territoriale.
INDUSTRIE
Le tissu industriel (hors nickel) est principalement composé d’entreprises agroalimentaires mâtures et normées, élaborant des produits de qualité pouvant être fabriqués sous licences françaises, européennes et internationales. Ce secteur a développé un vrai savoir-faire qui s’exporte déjà (chocolat, plats cuisinés, glace, bière, etc.).
L’industrie calédonienne est également présente dans les domaines de la construction, de l’équipement, du textile, de l’entretien et de l’hygiène, de la cosmétique, de la construction navale, etc. Certaines de ces productions sont déjà exportées (chauffe-eau solaires, textiles, claquettes, lambris PVC, produits d’entretien, produits cosmétiques, etc.).
La production primaire est également transformée et exportée (drèche, huile et essence de santal ou de niaouli, liqueurs, produits cosmétiques, miel, vanille, café, etc.).
BTP
Comme tout pays à forte croissance et à forte intensité capitalistique, la Nouvelle-Calédonie a développé d’importantes capacités (au regard de sa taille) dans le domaine de la construction. Au-delà des usines et des infrastructures, la construction de logements reste une locomotive de développement du territoire. Le BTP pèse 12 % du PIB.
La Nouvelle-Calédonie possède également une véritable activité de production de matériaux de construction ou agrégats, y compris à partir de ressources naturelles (scories) qui peut être valorisée à l’international.
Le pays dispose d’entreprises de services liées au secteur de la construction qui possèdent une expertise leur permettant de s’intéresser à des marchés à l’export.
INGENIERIE, CONSULTING, FORMATION
Les services, conseil et ingénierie
Le pays dispose d’entreprises de services qui possèdent une expertise leur permettant de s’intéresser à des marchés à l’export. Le surcroît d’activité que connaissent certains pays dont la Nouvelle-Zélande ou l’Australie offre des opportunités aux entreprises calédoniennes.
Les entreprises calédoniennes sont de manière générale entreprenantes et innovantes, notamment dans des domaines comme le service numérique et d’imagerie satellite, traitement, adduction et irrigation, ingénierie environnementale, hygiène et salubrité professionnelle et publique, informatique, production audiovisuelle, services à la santé, à l’éducation et à la formation… etc.
NUMERIQUE
La filière numérique calédonienne compte environ 190 acteurs dans les domaines des télécoms, de l’équipement informatique, de l’électronique grand public, du développement d’applications (logiciels, sites Internet, etc.) et de la prestation de services. Un potentiel certain en termes de d’emplois et de croissance économique confirme le développement de la filière numérique.
D’importants investissements sont actuellement réalisés, notamment au niveau des infrastructures et des réseaux de télécommunications du pays (programmes fibre optique pour l’internet fixe et 4G pour l’internet mobile de l’Office des Postes et Télécommunications de Nouvelle-Calédonie)
La filière numérique en chiffres (2015)
- 191 sociétés actives localisées à plus de 80 % en province Sud à Nouméa
- 1 965 emplois, soit 2,4 % de l’emploi salarié (équivaut à l’agriculture et à la pêche)
- Environ 59 milliards de chiffre d’affaires hors taxe
- Le secteur des télécoms représente 58 % du chiffre d’affaires et 55 % de l’emploi
TRANSPORT
Le transport maritime quant à lui est majoritairement utilisé pour le convoyage de marchandises. A cet effet, la Nouvelle-Calédonie dispose de six ports d’accueil en guise d’infrastructures maritimes.
Le transport aérien international offre 110 destinations depuis Nouméa et les transports domestiques desservent les lignes intérieures et l’ensemble des îles de l’archipel.
Le projet Néobus, bus à haut niveau de service destiné à changer en profondeur l’organisation des déplacements du Grand Nouméa, assurera une desserte de proximité régulière entre le centre-ville et les principaux pôles de l’agglomération courant 2019.
TOURISME
Le tourisme : la Nouvelle-Calédonie commence à voir, depuis 2015, une véritable progression du tourisme avec +6,3% de fréquentation. Les entreprises directement concernées représentent 2,3% du parc d’entreprises calédoniennes et 7% de l’effectif salarié. La fréquentation touristique progresse de façon significative, notamment grâce à des contrats de destination. La présence des paquebots de croisière est accrue et favorise ainsi les opportunités de développement touristique (infrastructures hôtelières, aménagements portuaires, etc.).
En 2016, le cap historique du ½ million de passagers a été franchi, 48% de passagers en plus de 2001 à 2016 (chiffres CCI).
D’après les données de l’ISEE, Près de 11 700 touristes ont débarqué à Tontouta en septembre 2017, soit une hausse de 4,5 % sur septembre 2016 et de 16,8 % sur septembre 2015. Les clientèles françaises (8,6 %) et japonaises (19,2 %) enregistrent de belles performances. Après trois trimestres, la fréquentation 2017 croît de 3,7 % sur 2016 et de 4,9 % sur 2015. Tous les marchés sont en hausse excepté l'Europe (-1,5 %) et les USA-Canada (-32,5 %).
En 2017, on compte 120 699 touristes, soit un bond de 4.3% par rapport à 2016, et des recettes touristiques de 26.6 milliards, soit une hausse de plus de 4%. Issus de France métropolitaine à 31.4%, ils sont suivis par les australiens (19.6%), les japonais (18.1%) et néo-zélandais (8.5%), la plupart pour des voyages centrés sur les loisirs. Les croisiéristes constituent également une clientèle en hausse constante depuis 2013 en Nouvelle-Calédonie.